Présentation

À sa fondation, en mai 1962, la première préoccupation a été le sauvetage de nombreux harkis, moghaznis, fonctionnaires, élus en danger de mort dans l’Algérie abandonnée …
Le passage assuré, il fallait régulariser leur situation et leur subsistance. Les anciens du Service et leurs relations ont multiplié leurs actions, face à un État peu motivé et même parfois hostile. Il faut rendre hommage à leur dévouement. Ensuite, l’activité principale a été d’aider les supplétifs musulmans à reconstituer leur carrière grâce à des attestations de service. Nicolas d’ANDOQUE a mené cette activité. En 1998, il a remis cette tâche au Service Central des Rapatriés à AGEN.
Daniel ABOLIVIER s’est opposé à la clôture de l’association, ne faisant pas confiance à une administration ignorante et peu motivée, sinon hostile. Il a été élu président et a « ressuscité » l’association, en retrouvant, grâce à l’Internet, 2 000 officiers SAS dont la moitié a adhéré, assurant par leurs cotisations l’indépendance de l’association. Ne pouvant plus établir d’attestations de services, mission régalienne, désormais de la compétence de l’administration, il a pu, grâce aux attestations sur l’honneur des 2 000 officiers retrouvés, permettre aux moghaznis et autres anciens des SAS, mais aussi à des fonctionnaires, maires, etc. de faire valider leurs droits. Neuf mille dossiers ont été ainsi établis. L’aide matérielle aux anciens représentait 1/3 de nos dépenses.
Face à la diminution de l’activité de l’association due à l’âge de nos ressortissants (harkis et membres), Daniel ABOLIVIER a proposé à l’Assemblée générale la dissolution de l’association. Celle-ci a été votée lors de l’AG extraordinaire du 20 janvier 2019.
Jacques NARDIN a alors pris en charge les actions purement mémorielles avec l’Association Auvergne-Rhône-Alpes des Affaires Algériennes.

voir aussi l’article de Nicolas d’Andoque dans le Bulletin 45